Samedi 15 juillet 1684
Cette date ne vous dit rien ? Mais si, réfléchissez, ça se passe à Versailles !
Louis XIV, s’apprêtant à signer le décret par lequel il baille et délaisse son château de Moulinsart avec toutes ses dépendances et appartenances à François, chevalier de Hadoque, lieutenant de sa Marine, car tel est son plaisir.
Tableau de Mignard, © musée Calvet, Avignon
Le document authentique, tel que retrouvé dans le coffret qui, à la suite de l’explosion de la Licorne, a séjourné au fond de l’eau de 1698 à 1944, soit 346 ans !
François, chevalier de Hadoque, fils naturel de Louis XIV, dit Le Grand, et de Cécile-Elisabeth de Montglas, adopté et élevé, à la demande de Colbert, par l’amiral anglais Richard Haddock.
Né en janvier 1661 en Touraine (France), mort à Leigh-on-Sea (Angleterre) en 1730.
Portrait peint en 1715 à Leigh on Sea. © Collection David & Sertillanges
On remarquera de suite les différentes “poignes”. Oui, la façon de saisir un objet à manche. Louis XIV, lui, le tient de façon académique, royale, avec sa main gauche en relevant légérement l’index. Non, ce n’est pas pour mettre Hadoque à ‘index, non… pas du tout, bien au contraire puisqu’il lui fait un don royal. Hadoque, lui, a une façon bien plus ferme de tenir un objet utile à la navigation - surtout s’il s’agit de découvrir la nature d’un pavillon -. Oui, il le tient, l’empoigne de faç bien plus forte, solidement, de la main droite et sans échappatoire possible - les roulis malveillants pourraient le lui faire échapper -. C’est un caractère sans détours ni fomenteur de machinations qui dicte cette façon d’agir, il s’agit bien là d’un ancètre de “notre” Capitaine Haddock !
Très jolie remarque. Elle vous voudra sans nul doute une invitation à la prochaine soirée organisée dans la Salle de Marine !
Bravo pour ce blog nous nous étions rencontrés il y a quelques années et vous m’aviez dédicacé votre livre. Je met en place actuellement avec d’autres ADH la maquette d’un site consacré à Moulinsart a l’adresse ci-dessus avec une genealogie Haddock déduite des pages de votre livre. En respecte-t-elle l’esprit ?
Cordialement.
Michel Moser